Henry Meillant
Écrivain et poète, écrit en 2008, à propos de son récit La merveille de l’ordinaire, dans sa revue "Art et Poésie" : « Je viens de faire la connaissance de cette jeune femme écrivain, (certains ouvrages consacrés édités chez Gallimard, Hachette, etc.). Le livre que je vous présente aujourd’hui n’est pas un roman mais c’est, à coup sûr, une suite de récits à l’écriture poétique. Oui, de la vraie poésie en prose. Hymne à la nature et à la vie. Avec des mots simples, elle parle des fleurs, des bois, de la lumière… Le mieux est que je vous laisse déguster certains passages : Que de temps il nous faut pour apprendre la splendeur de la lumière, son éclatante pureté trempée de flammes ! (…) Chaque matin, le feu rutilant de mon sycomore me déchire de joie(…) Je m‘étonne que la vie soit là, lumineuse, éternelle… Les coucous (primevères officinales) me ravissent le cœur (…) La longue tige qui craque quand on la coupe et verse un jet de lumière, exerce sur moi une joie insensée. Ô miracle du bourgeonnement ! Chaque année la force de la sève invisible, obscure, qui pousse jusqu’aux racines dépouillées, vers la lumière. Et tant d’autres. Cela me rappelle une partie de ma poésie quand je m’imprégnais de cette osmose nature/homme. Et puis il y a aussi cet émerveillement de l’Instant à déguster : Il importe seulement de prendre le temps de vivre chaque instant. Ajoutons que, professeur, Marie Botturi n’est pas coupée du social, de l’humanité. Témoins ces phrases sur le reboisement, la pollution, un investissement qui reviendrait à 30 % des 850 millions de dollars que l’humanité dépense chaque année pour la défense militaire ! Lisez ce livre qui exprime la beauté du monde ! »
Jacques Charpentreau
Écrivain et poète, écrit dans les Pages de Garde de La Maison de Poésie, Paris IX°, à propos de quelques recueils de poésie de Marie Botturi :
À l’aube de tes mains : « Amour, passion, érotisme en de vrais poèmes riches d’images et toujours structurés. »
Le miroir du rêve : " Quelle ardeur, quelle puissance d’images dans ces poèmes inspirés par la passion, amour et plaisir – et par la douleur de la séparation ! Alors que tant de recueils ne semblent aujourd’hui que des exercices de style, voilà que cette poésie nous captive et nous emporte dans sa fougue, sans doute, par-delà la grâce de l’expression, pourtant bien réelle, parce que c’est la vie qui impose ici ses images, ses rythmes, ses échos sonores." (Troisième trimestre 1996)
En 2001 dans sa revue « Le Coin de Table », il écrit encore à propos du recueil Les mains de la terre : " Un ample lyrisme porté par le souffle de l’amour, avec ses douleurs et ses regrets, avec son désir de s’ouvrir sur le monde. C’est toute une philosophie de la vie qui inspire ce recueil, celle de la terre charnelle qui s’unit aux exigences de la spiritualité." Ou en janvier 2005, avec le recueil Les Pierres de lumière suivi de Saisons ailleurs : " Sur un ton passionné, alors que tant de poèmes sont aujourd’hui fabriqués, la sincérité de ceux-ci est une évidence bien séduisante, particulièrement pour les beaux poèmes d’amour dans un livre qui unit subtilement sensualité et spiritualité."
Et de citer le poème Au pays de nos corps :
"Si tu veux
nous irons encore
au pays de nos corps.
Je serai ton jardin.
Ton épaule baignera ma nudité.
J’aurai la nostalgie douce
et nos réveils verdiront".
En novembre 2009, dans cette même revue de La Maison de Poésie, il écrit encore au sujet de Quand brille la source : " Dans ce recueil qui a reçu le Prix Audrey Bernard de la ville de Bergerac, la poésie prend sa source dans un émerveillement devant la beauté du monde, où s’entend l’écho d’une spiritualité qui n’empêche nullement un panthéisme diffus d’apporter son éclat".
Jacques Charpentreau cite ce poème :
"Je vais à la rencontre du soleil
boire ses forces vives.
Je ne crains pas d’exploser.
Le silence m’envahit.
L’énergie atteint son apogée."
Jean Dauby
Le poète Jean Dauby écrit dans la revue » Froissart », 1er trimestre 1998, à propos du recueil Le miroir du rêve » : « Les textes sont sobres et beaux, comme si la poésie voulait essouffler la souffrance. »
Michel-François Lavaur
Poète, dessinateur, éditeur, revuiste qui a fondé la revue « Traces » et l’a fait vivre pendant cinquante ans, il écrit au sujet du recueil Les mains de la terre, qu’elles sont « très évocatrices de l’ambiance de ses quinze chants, comme les poèmes de Sylvaine Arabo, on les devine propres à une diction. » (Traces numéro 145, été 2002). Il écrit encore dans le numéro 132, hiver 1998, pour le recueil, ers les jardins : « Sur un beau papier gris, Marie Botturi (par ailleurs spécialiste de Jean Sulivan) en quête du bonheur : « Je cherche un trou de lumière ». Si le talent suffit, elle y arrivera ! »
Antoine de Matharel
Poète, rédacteur, chroniqueur de la revue Poésie sur Seine
Quand brille la source :
« Voir le monde comme à son premier jour », s’écrie Marie Botturi, dans sa première transparence. Aussi éprouve--ton à sa lecture comme des bouffées de bonheur justifiées aussi par la pureté de son style. (Poésie sur Seine numéro 69-70, automne 2009).
Haïkus le long des chemins :
« Le temps qui passe, les saisons, l’émotion fugitive, tout est préparé dans la tradition japonaise du haïku, à se marier harmonieusement avec l’inspiration poétique de Marie Botturi, vouée à l’amour de la nature et à la célébration du bonheur. (…) De ce recueil empli de charmes, de poésie, de talent, l’on aurait envie de citer toutes les pages, toutes les lignes ». (Poésie sur seine, numéro 76 printemps 2011).
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